Résumé rapide
- 🥊 Pratiquer un sport de combat est considéré comme un risque aggravé par les assureurs, mais n’empêche pas d’obtenir un prêt.
- 📋 La déclaration de votre pratique dans le questionnaire de santé est obligatoire et cruciale. L’honnêteté paie toujours !
- ⚖️ Selon votre niveau (amateur, compétition, pro), vous pouvez faire face à une surprime ou des exclusions de garanties.
- 💡 Comparer les offres via un courtier est la meilleure stratégie pour trouver un contrat adapté et limiter les frais supplémentaires.
Sports de combat et assurance de prêt : prêts à monter sur le ring ?
Alors comme ça, tu es passionné de boxe, de MMA ou de karaté et tu t’apprêtes à financer le projet de ta vie avec un prêt immobilier ? Félicitations ! Mais une question te taraude sûrement : est-ce que ta passion pour les sports de combat va te mettre K.O. au moment de signer ton assurance emprunteur ?
Soyons clairs : non, pratiquer un sport de combat n’est pas un motif de refus automatique. Cependant, pour les assureurs, c’est ce qu’on appelle un « risque aggravé ». Ils vont donc chercher à évaluer précisément le niveau de risque que tu représentes. Leur objectif est simple : s’assurer que tu pourras bien rembourser ton prêt, même en cas de pépin physique lié à ton sport. La clé de tout ? Une transparence totale lors du remplissage du questionnaire de santé et une bonne connaissance des règles du jeu pour trouver le contrat qui te couvrira sans t’assommer financièrement.
Les disciplines de combat passées au crible par les assureurs
Tous les sports de combat ne se valent pas aux yeux des compagnies d’assurance. Le niveau de risque perçu varie énormément d’une discipline à l’autre, en fonction des statistiques d’accidents, de la violence des impacts et des règles de compétition. Certaines pratiques sont considérées comme plus « douces » tandis que d’autres, comme le MMA, font immédiatement grimper les alertes. Voici un aperçu des disciplines les plus courantes et de la manière dont elles sont perçues.
Boxe (Anglaise, Française, Thaï)
La boxe, en raison des risques de K.O. et de traumatismes crâniens, est scrutée de près. Les assureurs différencient la pratique en loisir de la compétition.
MMA (Arts Martiaux Mixtes)
Considéré comme l’un des sports les plus risqués, le MMA entraîne quasi systématiquement des surprimes ou des exclusions, surtout pour les compétiteurs.
Karaté et autres arts martiaux
Le karaté, le judo ou l’aïkido sont souvent mieux perçus, surtout en pratique amateur. Le niveau de compétition reste le facteur clé pour l’assureur.
Amateur, pro, compétiteur : pourquoi ton statut change tout
C’est LA distinction la plus importante pour un assureur. Ton niveau de pratique va directement influencer sa décision et le tarif de ton assurance. Il est donc essentiel de bien définir ton profil pour savoir à quoi t’attendre.
Pratiquant amateur ou loisir ✅
Si tu pratiques un art martial une ou deux fois par semaine au club du coin, sans participer à des compétitions officielles, tu es considéré comme un amateur. Pour beaucoup d’assureurs, le risque est jugé faible. Tu as de grandes chances d’obtenir une assurance de prêt au tarif standard, sans surprime ni exclusion. Il faut bien sûr le déclarer, mais l’impact est souvent minime, surtout pour des sports comme le judo ou le karaté traditionnel.
Compétiteur (même amateur) ⚠️
Dès que le mot « compétition » entre en jeu, le niveau de risque augmente aux yeux de l’assureur. Que tu sois en compétition régionale ou nationale, la recherche de performance implique une plus grande intensité et donc un risque de blessure plus élevé. Il est très probable que l’assureur applique :
- Une surprime sur certaines garanties (souvent ITT/IPT).
- Une exclusion pour les accidents survenant pendant une compétition.
Le type de sport aura aussi un impact majeur. La compétition en boxe anglaise sera jugée bien plus risquée que la compétition en kata (karaté).
Professionnel ou de haut niveau ❌
Si le sport de combat est ta source de revenus principale, tu entres dans la catégorie la plus complexe. Le risque d’incapacité de travail ou d’invalidité est permanent. Les assureurs sont très frileux et les contrats standards sont rarement suffisants. Il faut souvent se tourner vers des contrats spécifiques qui peuvent inclure des surprimes importantes (parfois plus de 100% du tarif de base) et des exclusions claires sur les garanties invalidité. L’accompagnement par un courtier spécialisé devient ici indispensable.
— Karim L., client satisfait
Surprime ou exclusion de garanties : à quoi t’attendre concrètement ?
Ok, on a parlé de « surprime » et d' »exclusion », mais qu’est-ce que ça veut dire pour ton portefeuille et ta protection ? C’est le moment de décrypter le jargon des assureurs pour que tu ne te fasses pas avoir.
La surprime : payer plus pour être couvert 💰
Une surprime, c’est tout simplement une majoration de ta cotisation d’assurance. L’assureur accepte de couvrir le risque lié à ton sport de combat, mais il te fait payer ce risque supplémentaire. Le montant de la surprime est exprimé en pourcentage du tarif de base.
Par exemple, si ta cotisation normale est de 30€/mois, une surprime de 50% la fera passer à 45€/mois. Ce coût additionnel peut s’appliquer sur une ou plusieurs garanties (décès, invalidité, incapacité). C’est souvent le cas pour la garantie ITT (Incapacité Temporaire de Travail), la plus susceptible d’être activée après une blessure.
L’exclusion de garantie : la zone non couverte ⛔
L’exclusion de garantie est une autre option pour l’assureur. Il accepte de t’assurer, mais il précise dans le contrat que certaines situations ne seront pas couvertes. Dans le cas des sports de combat, l’exclusion la plus fréquente concerne les sinistres (décès, invalidité, incapacité) survenant « lors de la pratique du sport déclaré, en entraînement comme en compétition ».
Comparer les offres avec ou sans exclusions
Le questionnaire de santé : ton meilleur allié (si tu es honnête)
Le questionnaire de santé est le document clé sur lequel l’assureur va se baser pour évaluer ton profil. Tenter de cacher ta pratique d’un sport de combat est la pire erreur que tu puisses faire. On t’explique pourquoi la transparence est ta meilleure défense.
Faire une fausse déclaration est considéré comme une fraude à l’assurance. Les conséquences peuvent être désastreuses, comme le stipule l’article L113-8 du Code des assurances. Si l’assureur découvre la vérité (par exemple, après un accident), il peut :
- Annuler purement et simplement ton contrat. Il est considéré comme n’ayant jamais existé.
- Refuser toute indemnisation pour le sinistre en cours. Tu devras assumer seul les mensualités de ton prêt.
- Dans les cas les plus graves, la banque peut exiger le remboursement immédiat de la totalité du capital restant dû.
Que faut-il déclarer exactement ? 📝
Sois le plus précis possible. L’assureur te demandera généralement :
- Le sport exact pratiqué : « Boxe anglaise », « Judo », « MMA ».
- Le niveau de pratique : Loisir, amateur, compétition, professionnel.
- La fréquence : « 2 fois par semaine, 4 heures au total ».
- L’affiliation à une fédération : Oui ou non.
- La participation à des compétitions : Si oui, lesquelles et à quel niveau.
Plus tes réponses seront claires, plus l’analyse de ton dossier sera rapide et juste. N’hésite pas à joindre des documents si besoin. Cette honnêteté te permettra de négocier un contrat en toute sérénité, en sachant que tu seras vraiment couvert en cas de coup dur.
Comment trouver la meilleure assurance prêt pour ton profil de combattant ?
Tu l’as compris, naviguer dans le monde de l’assurance emprunteur quand on est un combattant n’est pas une mince affaire. Mais des solutions existent pour ne pas payer le prix fort tout en étant bien protégé. Voici la stratégie à adopter.
Ne jamais accepter la première offre (surtout celle de la banque) 🏦
Le contrat d’assurance proposé par ta banque (le « contrat groupe ») est un contrat mutualisé, qui ne tient pas compte des spécificités de chaque profil. Face à un « risque aggravé » comme un sport de combat, les banques ont tendance à appliquer des surprimes ou des exclusions de manière quasi systématique et souvent au prix fort. Heureusement, grâce à la loi Lemoine de 2022, tu es totalement libre de choisir un autre assureur. C’est ce qu’on appelle la délégation d’assurance.
Utiliser un comparateur spécialisé : ton coach assurance 🎯
La meilleure solution est de passer par un courtier ou un comparateur en ligne. Pourquoi ?
- Il connaît le marché : Il sait quels assureurs sont plus « ouverts » aux profils sportifs et lesquels sont à éviter.
- Il négocie pour toi : Il peut défendre ton dossier et trouver des conditions plus favorables.
- Il te fait gagner du temps : En une seule simulation, tu accèdes à des dizaines d’offres et tu peux comparer les tarifs et les garanties.
En changeant d’assurance, tu peux non seulement être mieux couvert, mais aussi réaliser des milliers d’euros d’économies sur la durée totale de ton prêt. N’attends plus pour mettre les offres en compétition !
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