Assurance emprunteur et surf : quels impacts ?

Passionné de surf et besoin d’une assurance de prêt ? Découvrez l’impact de votre sport (niveau, spots, compétition) sur votre contrat et comment éviter

Résumé rapide

  • Oui, le surf est considéré comme un sport à risque par les assureurs, ce qui peut influencer votre contrat d’assurance de prêt.
  • Vous devez obligatoirement déclarer votre pratique dans le questionnaire de santé pour être bien couvert.
  • Le coût (surprime) et les garanties dépendent de votre niveau, de la fréquence, des spots pratiqués (surtout le surf de grosses vagues) et si vous êtes professionnel.
  • Comparer les offres via une délégation d’assurance est la meilleure solution pour trouver un contrat adapté sans payer le prix fort.

Pourquoi le surf est-il un sujet pour les assureurs de prêt immobilier ?

Quand on pense au surf, on imagine la liberté, les vagues, le soleil… Pas vraiment les lignes d’un contrat d’assurance de prêt. Pourtant, pour un banquier ou un assureur, la pratique du surf allume un petit voyant orange. Pourquoi ? Car qui dit sport, dit risque de blessures. Et dans le cadre d’un prêt immobilier, l’assurance emprunteur est là pour prendre le relais si un accident vous empêche de rembourser vos mensualités.

Le surf, comme beaucoup de sports nautiques, comporte des risques spécifiques : traumatismes dus aux chutes, collisions avec la planche ou d’autres surfeurs, accidents liés aux conditions météo, etc. L’assureur va donc chercher à évaluer ce risque pour s’assurer qu’il peut vous couvrir, et à quel prix. Il ne s’agit pas de vous pénaliser, mais de mesurer objectivement le niveau de risque que votre passion représente par rapport à un profil « standard ». Cette évaluation déterminera si vous aurez une surprime, des exclusions de garanties, ou si votre contrat sera accepté sans modification.

Déclaration de la pratique du surf dans le questionnaire de santé de l'assurance de prêt immobilier.

Déclarer sa pratique du surf : une étape cruciale et obligatoire

C’est LA question qui revient toujours : « Dois-je vraiment dire que je fais du surf ? ». La réponse est un grand OUI. Au moment de souscrire une assurance emprunteur, vous remplissez un questionnaire de santé. C’est à ce moment-là que vous devez mentionner votre passion pour les vagues. Tenter de cacher cette information est une très mauvaise idée.

En cas d’accident lié au surf (même indirectement), si l’assureur découvre que vous n’avez pas déclaré cette pratique, il peut considérer cela comme une fausse déclaration intentionnelle. Les conséquences peuvent être graves : nullité du contrat, refus de prise en charge, et vous vous retrouveriez à devoir rembourser votre prêt même en cas d’incapacité de travail. Le jeu n’en vaut vraiment pas la chandelle.

⚠️ Attention : Une omission ou une fausse déclaration dans le questionnaire de santé peut entraîner la nullité de votre contrat d’assurance (article L113-8 du Code des assurances). Soyez toujours transparent pour garantir votre couverture.

Jouer la carte de l’honnêteté vous permet de partir sur des bases saines et de trouver un contrat qui vous couvre réellement, y compris lorsque vous êtes sur votre planche. C’est le seul moyen d’avoir l’esprit tranquille, à la fois sur l’eau et pour votre projet immobilier.

Prêt à trouver une assurance qui aime les surfeurs ?
Comparer les offres

Comment les assureurs évaluent-ils le risque d’un surfeur ?

Tous les surfeurs ne présentent pas le même niveau de risque aux yeux des assureurs. Pour affiner leur décision, ils vont vous poser une série de questions précises sur votre pratique. L’objectif est de dresser un profil complet pour vous proposer une offre sur-mesure. Voici les critères principaux qui seront passés au crible :

🏄

Niveau et fréquence
Surfez-vous une fois par an en vacances ou tous les week-ends ? Êtes-vous débutant, confirmé ou expert ? Une pratique occasionnelle en amateur est vue comme un risque très faible.
🌊

Spots pratiqués
Surfer sur la côte basque en été n’est pas la même chose que de chasser les vagues géantes à Nazaré ou Teahupo’o. La dangerosité des spots est un facteur clé.
🏅

Compétition
Participez-vous à des compétitions ? Le niveau de risque est jugé plus élevé en compétition (amateur ou pro) qu’en pratique loisir, car on a tendance à repousser ses limites.
💼

Statut professionnel
Êtes-vous moniteur de surf ou surfeur professionnel ? Si le surf est votre métier, le risque d’incapacité de travail lié à votre activité est forcément plus scruté.

En fonction de vos réponses, l’assureur se fera une idée précise de votre profil. Par exemple, un surfeur amateur pratiquant le longboard l’été sur des spots familiaux aura très probablement un tarif standard. En revanche, un passionné de « big wave surfing » voyageant pour trouver les plus grosses vagues du monde sera analysé de plus près.

Surprime, exclusions de garanties : à quoi s’attendre concrètement ?

Une fois votre profil de surfeur analysé, plusieurs décisions peuvent être prises par l’assureur. Il est important de bien comprendre chaque scénario pour ne pas avoir de surprises. Rassurez-vous, le refus pur et simple est extrêmement rare pour une pratique amateur, même régulière.

Les décisions possibles de l’assureur 🧐

  • Acceptation au tarif normal : C’est le cas le plus fréquent pour les surfeurs amateurs qui pratiquent pour le loisir dans des conditions classiques. Votre passion n’a aucun impact sur le coût de votre assurance.
  • 📈 Acceptation avec une surprime : Si votre pratique est jugée plus risquée (compétitions régulières, spots un peu plus engagés), l’assureur peut accepter de vous couvrir moyennant une augmentation de votre cotisation. Cette surprime compense le risque additionnel. Elle est souvent appliquée sur les garanties Décès et Invalidité.
  • Acceptation avec exclusions de garanties : L’assureur peut aussi décider de vous couvrir au tarif normal, mais en excluant les accidents survenant lors de la pratique du surf. C’est une solution à éviter, car elle vous laisse sans protection pour votre activité favorite. Lisez bien les conditions particulières de votre contrat !
  • Refus d’assurance : Ce cas est très rare et réservé aux profils les plus extrêmes, comme les surfeurs professionnels de grosses vagues ayant déjà eu des accidents graves.
💡 Le conseil du pro : Une exclusion de garantie est souvent moins intéressante qu’une petite surprime. Mieux vaut payer un peu plus cher chaque mois et être certain d’être couvert en toutes circonstances. La délégation d’assurance vous permet justement de trouver des contrats spécialisés qui couvrent les sports à risque sans exclusions.

Moniteur de surf professionnel et son impact sur l'assurance emprunteur.

Surfeur pro ou moniteur : un statut qui change la donne

Si le surf n’est pas seulement une passion mais aussi votre métier, l’approche des assureurs sera forcément différente. Que vous soyez surfeur professionnel sur le circuit mondial ou moniteur de surf dans une école, votre exposition au risque est quotidienne et directement liée à vos revenus.

Pour ces profils, les garanties Incapacité Temporaire de Travail (ITT) et Invalidité Permanente Totale (IPT) sont absolument fondamentales. Une blessure, même mineure, peut vous empêcher d’exercer votre métier pendant plusieurs semaines ou mois. L’assurance de prêt doit pouvoir prendre le relais efficacement. Les assureurs seront donc particulièrement attentifs à ces garanties.

« En tant que moniteur de surf, je ne pouvais pas me permettre d’avoir une assurance qui exclue les accidents liés à mon métier. En comparant les offres, j’ai trouvé un contrat qui me couvre entièrement, avec une surprime raisonnable. Je suis beaucoup plus serein pour mon projet immobilier. »
— Léo, moniteur à Hossegor

Il est très probable qu’une surprime soit appliquée, mais elle est justifiée par une couverture complète. Refuser l’offre de sa banque et se tourner vers des assureurs spécialisés est presque indispensable pour les professionnels. Ces acteurs connaissent mieux les risques spécifiques de votre métier et proposent des solutions plus adaptées et souvent plus compétitives.

Comment trouver la meilleure assurance de prêt quand on est surfeur ?

La conclusion est simple : ne vous contentez jamais de la première offre, surtout celle de votre banque ! Les contrats « groupe » des banques sont standardisés et souvent peu adaptés (et plus chers) pour les profils avec des spécificités comme la pratique d’un sport à risque. La solution ? La délégation d’assurance.

Grâce à la loi Lemoine, vous êtes libre de choisir un autre assureur que votre banque, et ce à n’importe quel moment. Cela vous permet de mettre en concurrence des dizaines d’offres pour trouver celle qui correspond parfaitement à votre profil de surfeur, au meilleur prix.

Les étapes pour une assurance optimisée 🏄‍♂️

  1. Faites une simulation en ligne : Utilisez un comparateur pour obtenir plusieurs devis en quelques minutes. C’est gratuit et sans engagement.
  2. Soyez précis dans vos déclarations : Remplissez le questionnaire de santé avec exactitude concernant votre pratique du surf pour recevoir des offres fermes et adaptées.
  3. Comparez les garanties et les tarifs : Ne regardez pas que le prix ! Vérifiez que la pratique du surf n’est pas exclue et que les surprimes sont justifiées. Un courtier peut vous aider à analyser les détails.
  4. Souscrivez et économisez : Une fois le meilleur contrat trouvé, le nouvel assureur s’occupe de toutes les démarches de résiliation auprès de votre banque. Vous pouvez économiser des milliers d’euros sur la durée de votre prêt !

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Questions fréquentes

En tant que surfeur amateur, mon assurance de prêt immobilier sera-t-elle plus chère ?
Pas nécessairement. Pour une pratique de loisir occasionnelle sur des spots sans danger particulier, la plupart des assureurs vous proposeront un tarif standard sans surprime. Le coût peut augmenter uniquement si vous pratiquez très fréquemment, en compétition ou sur des spots réputés dangereux. La transparence lors de la déclaration est la clé pour obtenir une offre juste.
Quelles sont les implications pour un surfeur professionnel sur son assurance emprunteur ?
Pour un surfeur professionnel, l'assurance considère que le risque d'accident est quotidien et directement lié à ses revenus. Une surprime sur les garanties Incapacité et Invalidité est quasi systématique. Il est crucial de choisir un contrat qui ne comporte aucune exclusion liée à la pratique professionnelle, même en compétition. La comparaison des offres spécialisées est indispensable.
Le surf de grosses vagues est-il un motif de refus d'assurance de prêt ?
Le 'big wave surfing' est considéré comme une pratique à risque très élevé. Si un refus n'est pas systématique, il est beaucoup plus probable que pour le surf classique. Les assureurs évalueront votre expérience, les spots pratiqués et vos antécédents de blessures. Attendez-vous à une surprime significative ou à des exclusions de garanties spécifiques à cette pratique extrême. Contacter un courtier spécialisé est fortement recommandé.
Je suis moniteur de surf, comment mon métier impacte-t-il mon assurance de prêt ?
Comme pour tout sportif professionnel, être moniteur de surf implique une analyse de risque plus poussée de la part des assureurs, car votre capacité de travail dépend de votre condition physique. Une surprime est probable, mais elle garantit que vous serez couvert en cas d'accident vous empêchant d'enseigner. Il est vital de vérifier que votre contrat couvre bien votre activité professionnelle.
Est-ce que surfer sur des spots réputés dangereux augmente le coût de mon assurance ?
Oui, c'est un critère important pour les assureurs. Si vous déclarez surfer régulièrement sur des spots connus pour leur dangerosité (vagues puissantes, récifs, etc.), l'assureur peut appliquer une surprime pour compenser ce risque accru. La localisation de votre pratique (France ou étranger) peut aussi être prise en compte.
Y a-t-il une différence pour l'assurance entre la pratique du longboard et du shortboard ?
En général, non. Pour une pratique de loisir, les assureurs ne font pas de distinction technique entre le type de planche. Ce qui importe, c'est le contexte de la pratique : loisir tranquille, compétition, surf de grosses vagues. Un longboarder sur des vagues calmes présente un risque très faible, tout comme un shortboarder dans les mêmes conditions.

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